[ecrit] le début de l'histoire de Lestat ^^

ah je me décide enfin à la mettre ^^
voila ce que j'ai recopié sur l'ordi pour l'instant, en esperant que ca vous plaira =) (désolée si c'est trop long ^^')



Le soleil se couchait sur le petit hameau de Tray’l. Les femmes rentraient de leur journée de labour, les bergers rentraient leurs bêtes à l’étable, les échoppes fermaient, et l’unique petit bar du village ouvrait ses portes.
Hey’din le gardien de la lumière comme s’amusaient à l’appeler les enfants, allumait les lanternes disposées régulièrement de chaque côté des petits sentiers de terre qui faisaient office de rues. Sa mule rousse, docile et robuste, avançait d’un pas lent et patientait calmement à chaque fois que son maître devait se dresser sur son dos pour atteindre les lumignons et les allumer avec sa longue bougie.
Parfois, de vieilles personnes attendaient sa venue devant le pas de leur porte pour donner une carotte à l’animal et discuter un peu avec lui. Il aimait beaucoup ces petits moments passés avec les habitants de son village. Il n’aurait changé sa vie pour rien au monde. Cette douceur et cette gentillesse contrastaient totalement avec son apparence. Une barbe sombre et fournie masquait le bas de son visage, il devait mesurer près d’un mètre quatre vingt. Il avait le visage tanné, et les années de travail dans la forêt lui avaient donné une musculature impressionnante.
Ce soir, Monsieur Illdenn, un vieillard qui habitait en face de la dernière lanterne que Hey’din devait allumer, avait préparé quelques feuilles de salade pour la mule.
Il s’approcha de la bête en clopinant avec sa canne, tandis que le colosse lui faisait signe de la main. Ils ne parlèrent que quelques minutes le temps que l’animal engloutisse la laitue, et Hey repartit. Sa femme l’attendait et il avait une faim de loup.
- Ils pourraient un peu penser à moi, c’est toujours toi qui as à manger! Grommela-t-il en caressant affectueusement la tête de sa mule.
Une fois arrivé chez lui, une humble maison ronde en bois au toit de chaume, comme toutes les autres, il mit sa mule à l’étable et rentra.
L’agitation des rues avait disparu. Très vite, des filets de fumée se mirent à sortir des cheminées, les odeurs des diners se préparant dans les différentes maisons embaumèrent les ruelles et la nuit ne tarda pas à tomber.

Un père qui avait travaillé tardivement et son fils qui l’accompagnait s’engagèrent dans le chemin qui traversait la forêt entourant le village pour y accéder. Le soleil s’était couché depuis déjà une heure et l’homme, harassé par sa journée de travail, marchait lentement à côté de la charrette tirée par un superbe cheval de trait noir sur lequel était juché le gamin. En voyant au loin les premières lueurs du village, le garçonnet de cinq ans se tortilla pour descendre de cheval. Son père l’aida, et l’enfant se mit à courir vers le hameau. L’homme n’eut que le temps de crier:
- Fais attention, tu vas tomber!

Mais déjà le gamin était loin et son père avait du mal à le distinguer. Cela ne l’inquiétait pas, il savait que le village n’était plus très loin et il se rasséréna.
Tray’l était un petit village très calme, adossé à une chaîne de montagnes et entouré par la foret. C’etait d’ailleurs pour cela qu’il fallait un peu s’en éloigner pour cultiver, les traylois étant trop respectueux de la nature pour couper des arbres afin de rapprocher les cultures. De plus, cette foret les protégeait en les maintenant cachés et la montagne, en plus de servir de rempart naturel, profitait aux bergers pour l’élevage de leurs bêtes.
Comme l’avait craint son père, le garçon finit par trébucher sur une pierre et s’étala dans la poussière. Il toussa un peu et se mit à genoux. Une main se tendit alors à lui, suivie d’une voix profonde, envoûtante
- Eh bien petit, on ne regarde pas où on va ?
Le gamin prit la main et se remit debout. Il était à cet âge où les enfants sont remplis d’insouciance, de confiance et de curiosité. Aussi, il ne fit pas attention à la raideur de cette main, pas plus qu’il ne remarqua la froideur glaciale qui s’en dégageait.
- Je n’avais pas vu la pierre, dans le noir. Répondit-il de sa voix fluette tout en s ‘époussetant.
- Je vois. Et pourquoi courais-tu si vite?
L’homme s’accroupit pour se mettre à la hauteur du gamin. Le petit essaya de distinguer le visage de son interlocuteur sans y parvenir. Il faisait trop sombre et son père était encore trop loin pour que les lanterne de la charrette n’éclairent la scène.
Tout ce qu’il put constater, c’était que l’homme parlait avec douceur, et aussi qu’il sentait bon. Une odeur agréable, attirante. Le gamin dut se retenir d’enlacer l’inconnu qui lui faisait face.
- L’extinction des feux. Répondit-il
- Qu’est-ce que c’est? Demanda l’homme.
- Vous ne connaissez pas? S’exclama l’enfant, visiblement étonné. Lorsque Hey’din éteint les lampes, il faut rentrer à la maison, bien fermer et ne plus sortir. Récita-t-il.
- Oh? Fit l’homme avec une pointe d’amusement dans la voix. Et pourquoi donc?
- Quand les lanternes sont éteintes, ça veut dire que c’est l’heure des bêtes. Murmura l’enfant.
- Les bêtes? Demanda l’étranger.
- Je ne sais pas vraiment ce que c’est. Admit l’enfant en baissant la tête. Je n’en ai jamais vu. Mais on dit qu’ils sont très méchants et qu’ils attaquent ceux qui sortent après l’heure de l’extinction des feux. Ajouta-t-il en chuchotant.
- Oh… fit l’homme en un murmure complice. Je dois donc me dépêcher de rentrer chez moi! Ajouta-t-il en se relevant et en reculant vers la forêt.
La charrette s’était rapprochée et le gamin put discerner la silhouette de celui qui lui parlait. Il était grand et très fin.
Le petit fit quelques pas vers lui. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il ne voulait pas que l’homme parte.
- Oui! Et surtout bien fermer! S’exclama-t-il d’un ton paternel.
L’enfant put à peu près discerner le visage de son interlocuteur. Un visage jeune, aux traits fins, encadré par de longs cheveux. L’homme souriait.
- Bien, alors j’y vais… je reviendrais peut-être te voir… dans quelques mois… ou quelques années.
La charrette était maintenant à quelques mètres. Le père du gamin sifflait et était concentré sur un bout de bois qu’il taillait en marchant.
L ‘enfant fit encore un pas vers l’inconnu qui lui murmura:
- Au fait, je m’appelle Samaël. Ne l’oublies pas. Prends bien soin de toi… Lestat.
Avant de se retourner, l’homme sourit. A la lueur des torches, le gamin vit briller ses dents, étrangement longues, ainsi que ses yeux… totalement rouges.
L ‘homme disparut dans la forêt.

Lorsque son père fut arrivé à la hauteur de Lestat, il n’y avait plus aucune trace de Samaël. Le gamin décida de garder cet échange pour lui, conscient que son père ne le croirait pas. En marchant vers le village, il se souvint alors d’un détail: il ne se rappelait pas s‘être présenté à Samaël, et son père ne l’avait pas appelé. Comment cet homme pouvait-il savoir son prénom ?


... à suivre huhuw ^^

C'est trop bien

wow j'avais pas vu les comms honte a moi ><

merci beaucoup x) j'ai repris ce texte des dizaines de fois, chaque fois que je le relis je peux pas m'empecher de rajouter un détail, changer un truc par ci par la lol

bon bah ... faut que je me motive à faire la suite XD *go! go!*

Voui voui on veut la suite nous!!!^___^

Eh bien! Excellent début! Vais-je trouver quelque chose à critiquer, moi? XD

Le scénario est super, tu poses bien l'ambiance et en même temps, ça ne crie pas "attention, film d'horreur". Non, au contraire, la soirée semble tout à fait normale jusqu'à l'arrivée de Samaël... et ça j'aime bien. Parce que dans la vraie vie, c'est pas toujours la nuit du pire orage du siècle que le "mal" surgit. XD Le rythme plutôt lent s'harmonise bien avec le reste. Non, franchement, rien à redire.

Pour ce qui est du français, chapeau, c'est bien écrit. Bon, je n'ai pas "cherché" les fautes, mais les seules que j'aie vues sont des virgules manquantes... rien de bien méchant! Tu as un beau style, fait attention cependant à ne pas faire des phrases trop longues, essayer de caser trop d'information par phrase ou mettre trop d'adjectifs un à la suite de l'autre. Par exemple : "une humble maison ronde en bois au toit de chaume", quatre adjectifs, en anglais ça passe, en français ça fait lourd. Pour raccourcir ça sans perdre d'information, tu pourrais utiliser le nom "chaumière" à la place. Par définition, c'est une maison "humble" au toit de chaume (quoi que tu peux toujours garder le humble si tu veux, pour renforcer l'information). Aussi, j'aurais tendance à remplacer "ronde" par "cylindrique"...

Un exemple de "trop d'information" (ou trop de pronoms relatifs) : Un père qui avait travaillé tardivement et son fils qui l’accompagnait s’engagèrent dans le chemin qui traversait la forêt entourant le villagepour y accéder. Ouf. Cette phrase est un marathon. XD En plus, la fin (s’engagèrent dans le chemin qui traversait la forêt entourant le village pour y accéder) se lit un peu mal. À la deuxième lecture, on comprend qu'ils s'engagent dans le chemin vers le village, mais la tournure est maladroite. Je suggère plutôt : Dans la forêt entourant le village, un père ayant travaillé tard et son fils s'engagèrent sur le seul sentier reliant Tray'l au monde extérieur pour rentrer chez eux. Ou quelque chose dans le genre. Bon, ok, je sais pas si c'est le seul sentier, mais un adjectif "sonnait bien" à cet endroit-là. À changer selon les besoins. XD Mais bon, des tournures bizarres comme celle-là, il n'y en a que peu, donc somme toute, je dis : bravo pour le français.

Petit dernier détail. Tu as le droit de nommer tes personnages comme tu le veux, mais franchement, je ne te recommande pas de nommer un "future vampire" Lestat, non plus que Dracula, Louis ou Édouard (quoi que les deux derniers sont quand même plus courrants et donc passent mieux). Pour la simple raison que les fans d'histoires que vampires comme moi, en l'occurrence ton publique cible (à moins que ça dégénère en yaoi XD ), penseront tout de suite à une piètre imitation du personnage d'Anne Rice. C'est du moins la première pensée qui m'est venue quand j'ai lu le titre de ton histoire. Ça m'a donné une mauvaise première impression. C'est dommage, mais c'est comme ça. Cependant, après avoir lu l'introduction, cette impression est... presque... partie.

Et moi qui me demandais si j'allais avoir quoi que ce soit à critiquer! XD En tout cas, j'ai bien aimé cette introduction et j'esspère pouvoir bientôt lire la suite! ^_^

merkiiiiiiiii x)

juste pour ce qui est du prénom, j'ai juste mis Lestat parce que c'était en gros l'histoire de mes petiots mais c'est sur que si un jour j'avais voulu présenter ca pour le faire publier j'aurais modifié le prénom x)

et pour ce qui est des phrases longues apparemment c'est mon gros défaut =_=' on me le dit a chaque fois XD
j'essaierai de faire gaffe ! ><

Ah d'accord, je savais pas que c'était l'histoire de tes BJD. *Va voir ton sujet* Tiens j'imaginais pas Lestat comme ça. *retourne lire les photostories* ^_^

huhu ^^ bah c'est que le début !
Bon je vais pas spoiler la suite, j'ai déja globalement tout en tête ... manque plus que la motivation pour l'écrire ... >_>
(tiens pis faudrait que je fasse des photos aussi ca fait un moment ><)

Je veux la suite

J'adore !!

tes "phrases longues" comme dit Elune me font penser au travaille de Mercedes Lackey que j'aime beaucoup avec sa saga de valdemart ^^ elle aussi explique énormément et fait des phrases presque interminables lol ses histoires sont néanmoins envoutante.

je pense que je vais beaucoup aimer la suite des événements. je pense bien sure aux vampire et au diable (Samaël étant un des nom de roi des enfers ^^) et je suis impatiente de lire la suite ^^

Merci beaucoup à vous deux, ca fait super plaisir ! et surtout ca motive à écrire la suite lol!

en fait, pour mes phrases longues avec plein d'explication, c'est parce que moi, comme c'est mon histoire, ben dans ma tête tout est clair, je sais a quoi tout ressemble. Mais je veux que les lecteurs voient tout aussi du coup bah je met plein de détails (même trop XD) parce que j'ai peur de pas être claire.
Enfin voila XD merki et peut être bientôt la suite.