Bienvenue au cirque .. ♥

Le cirque est arrivé en ville. Sera tu comment en sortir, voudras tu en sortir ? Il te gardera prisonnier, prisonnier pour toujours. Tu pourras toujours entrer, mais jamais tu ne pourras le quitter. Il s'emparera de toi à jamais. Tu changeras. Peut être tu me détesteras. ~~
Le cirque est arrivé en ville, l'aimera-tu ? Ne l'aimera-tu pas ? Viens jouer avec nous, de toute façon tu n'as pas le choix.
Et moi, m'aimera tu ?
Le Cirque est aussi grand que le monde. Il a élus domicile sur à un endroit pour une représentation et ne l'a jamais quitté. Il est délimité par une barrière invisible, une fois entré on ne peut plus en sortir. On est transporté dans un autre univers, on entend parfois la musique s'échapper du grand chapiteau et le chant d'une jeune fille, ce chant résonne à chaque fois qu'une personne passe la barrière. Dans le monde des humains ce cirque est une légende, un conte oublié depuis longtemps. Plus personne ne se souvient de l'histoire du Maître Clown que l'on racontait aux enfants un peu trop aventureux pour les effrayer. Pourtant, il est toujours là, c'est toujours lui qui dirige qui dirige le Cirque, c'est toujours lui le maitre du chapiteau.
Sa poupée est là elle aussi, sont teint pâle, ses yeux verts et ses lèvres sucrées n'ont pas changés. Alice est là pour chanter à l'arriver des nouveaux venus. Elle est toujours la pour observer ce qui se passe dans le cirque, enfermée dans le chapiteau. Maitre Clown ne la laissera jamais sortir, il ne veut pas abimer sa précieuse création. Alice pourtant aimerait tant voir le monde autrement qu'au travers de son miroir..
Le Cirque s'étend sur un grand espace, il abrite des forets, des mers, rivières et lacs, des tas de villes, personnes n'en connait vraiment les limites. Il regorge de créatures étranges, cela va du simple humain au démons en passant par des sirènes. On ne sait pas vraiment comment tout cela est arrivé là, les artistes initiaux étaient des gens un peu étranges certes, mais de là à donner des créatures aussi bizarres.. Ce sont peut-être des expériences du Clown qui ont donné cela. En parlant du Clown, c'est un homme plutôt grand et mince il porte toujours un grand chapeau haut de forme posé sur chez cheveux bleus nuit. Il à de fines lèvres rougeâtres, sa bouche dessine presque tout le temps un demi sourire. C'est un personnage plutôt étrange. Il à crée le Cirque pour pouvoir y recueillir toutes les personnes étranges du monde et y mener ses expériences sur la génétique humaine. C'est comme ça qu'il a pus créer Alice, en enfermant l'âme d'une petite fille dans une poupée, aussi grande qu'un homme, qu'il avait pris soin de rendre la plus belle possible. L'âme d'Alice à grandie depuis, mais elle reste au fond toujours une petite fille.

Je déteste le bleu. Le bleu c'est la couleur du ciel parait-il. Je ne l'aime pas. Je ne peux pas voir ce ciel qui doit être si grand alors je le déteste, lui et sa fichue couleur. Quand je dessine, mon ciel est noir, comme la mort, comme la colère. Comme celui que je vois quand je lève les yeux. Ce ciel est mauvais, noir comme les ténèbres, il me rappel que je ne peux sortir. Je ne veux plus que l'on me parle de ciel, je ne veux plus voir de bleu.

Lalalala ~

Après la chanson tu t'es agitée dans tous les sens puis, tu t'es laissée tomber au sol, tes épaules sont secouées par de rapide sursaut.. Tu pleures ? Pourquoi tu pleures ? C'est la première fois que je vois quelqu'un qui vient d'arriver s'écrouler en pleurant. Regarde ou tu est en plus.. En plein milieu d'une forêt, on peut dire que tu à choisi ton endroit toi. Il y a des tas de ronce autour de toi en plus, tu vas déchirer ta longue robe beige, elle est jolie en plus, avec cette dentelle et ces fleurs en tissus, les mêmes que dans tes cheveux. Ou était tu avant d'entrer ? A un bal ? Peut être ton premier, tu à l'air si jeune..

Mais qu'est-ce que.. Voilà que tu t'allonges sur le sol, tu regardes le ciel, tes yeux marrons sont bien vide, tu comptes te laisser mourir là ? .. Tu n'as as l'air si intéressante que ça finalement.



Cette musique, elle me dit quelque chose. Quelqu'un est ici, qui chante ? Je regarde autour de moi, je ne vois rien. Ou sont Rose et Lucas ?! Je tourne sur moi-même, toujours rien à par les arbres que je distingue mal dans la nuit, plus aucun signe de la fête, ni de mes amis. J'inspire profondément, quelque chose ne va pas. Je réfléchis. D'où venait cette chanson et puis, qu'est ce qu'elle veut dire ? Et cette impression de la connaitre qui ne part pas. Je n'arrive pas à me souvenir, plus j'y pense plus j'ai l'impression que ça s'éloigne dans mon esprit. Lalalala lalalala.. Voilà que cette voix ne quitte plus ma tête. Ça y est.. Je me souviens. Un conte pour enfant, c'est là que je l'ai entendus. Je sens mes genoux se dérober sous moi. Je me souviens vaguement de l'histoire, un cirque qui s'est installé dans une ville et qui n'est jamais reparti, il y avait une raison.. Je ne me souviens plus pourquoi, je me souviens d'un clown qui faisait des expériences sur le corps des habitants, un adepte de l'occultisme ou autres sciences de ce genre. Je sens les larmes me monter aux yeux, ainsi cette histoire est vraie, ainsi je vais servir de cobaye.

Je me laisse tomber sur le sol, je regarde le ciel, un ciel sans étoiles. Je ne bouge plus, je ne veux plus bouger, je ne veux pas être ici. Je ferme les yeux fort et prie pour que tout cela soit faux, j'implore le seigneur pour qu'en réalité je sois encore au manoir ou nous avions été convié mes parents et moi, pour fêter les dix-huit ans du fils des propriétaires, mon ami Lucas, j'espère de toutes mes forces que je me suis endormie pendant notre partie de cache-cache dans le petit bois, que Lucas m'a retrouvé endormie au pied d'un arbre et qu'il m'a porté jusqu'au manoir pour me déposer dans une chambre. Oui, il ne peut en être autrement. C'est juste un mauvais rêve basé sur un souvenir qui m'est revenu au hasard.

Pourtant, quand je rouvre les yeux, je suis encore allongée sur le sol, mes larmes reviennent. Je sens la peur s'insinuer en moi, l'air est oppressant, j'ai du mal à respirer.

Je ferme les yeux à nouveau, lentement. Je veux mourir, mourir ici sera toujours mieux que la vie qui m'attendra si l'on me transforme en monstre. Est-ce que l'on peut mourir par la simple volonté ? Je n'ai jamais vraiment été attaché à la vie de toute façon, alors ce sera peut-être plus simple. J'aime ma famille, mes amis, mais je n'ai jamais eue cette volonté que certain on de vivre, de profiter.. Alors, ce sera peut-être simple de mourir. La dernière image que j'emporterais ce sera une nuit sans étoiles, c'est dommage, j'aurais aimé en avoir une plus jolie. Je me sens perdre pieds lentement dans ce monde qui n'est pas le miens, je m'enfonce dans l'obscurité du sommeil, j'espère ne pas me réveiller. Pourtant, je sens les minutes, les heures passer, j'ai l'impression d'être dans un état de semi-conscience comme quand on sait que l'on rêve, mais que l'on dort .. Mais, je ne rêve pas.

La nuit est bien avancée. Les derniers invités arrivent et ceux qui aiment se faire désirer font leur entré en saluant la foule. L'hôte, trône au milieu de la pièce, il aime se faire voir, affalé sur un énorme cousin bariolés aux couleurs ternes. Il regarde les personnes présentes, sourit aux dames, salut les hommes. Il parcourt la salle d'un regard arrogant en arborant fièrement un costume aux couleurs de sa famille. L'homme a réussi à réunir du beau monde parmi les artistes, les plus grandes familles ont aux moins deux ambassadeurs de présent ce soir mais, ce n'est pas eux qu'il cherche du regard, non pas qu'ils ne soient pas importants mais, il a un tout autre projet pour cette nuit que de participer à son propre bal mais, il ne voit nul par les personnes dont il a tant besoin. On entend soudainement quelque chuchotement et ricanement de femmes. L'hôte tourne alors distraitement la tête et aperçoit tout un attroupement de femmes en robe longue autour de l'entrer, les hommes sont derrières et semblent mécontents de voir leur compagnes ainsi. Certains échanges des regards, d'autres souffles et sembles jurer dans leur barbe. Puis on aperçoit enfin ce qui a suscité toute cette attention, un homme marche lentement, les dames s'écartent sur son passage, certaines tendent une main main vers lui, tentent d'attirer son regard. Rien n'y fait, ses yeux sont fixés sur dans ceux de l'homme au milieu de la pièce.
L'arrivant porte un long manteau noir posé sur ses épaules, en dessous, sa chemise ainsi que son veston sont également noir. Un foulard rouge sang qu'il porte autour du coup vient apporter un peu de couleur à sa tenue. Son visage est beau, on comprend l'intérêt de toutes ses femmes, il dégage quelque chose, une aura plaisante, attirante mais, avec un je ne sais quoi de dérangeant. Ses cheveux noirs comme la nuit la plus profonde ne sont pas vraiment coiffés et formes des épis par endroit, ce qui n'est pas sans style. Il n'y a finalement que ses yeux, rouge sombre, qui trahissent sa nature démoniaque. Bien que beaucoup l'ignore..
L'hôte voyant son invité qu'il avait tant cherché se hâte de se lever et se dirige vers lui. Arriver devant lui il incline respectueusement la tête pour le saluer. Le démon lui ne fait rien. L'homme ne sachant pas comment réagir face à ce manque de réaction de la part de son invité, perd pieds quelques instants ne sachant que faire, son esprit s'embrouille il ne sait plus pourquoi il est là. Puis tout redevient clair il se souvient de qui il est et qu'il est en position de force et il lui propose de le suivre, sans vraiment lui laisser le choix. L'homme l'entraine alors dans un long couloir puis dans une antichambre qui abritait un bureau et dit enfin :
" Nous voilà tranquille. " Avec un sourire en coin.
" Vous ne m'aviez pas dit que c'était à un bal que j'étais convié.. Je pensais qu'il n'y aurait que vous, moi et cette fameuse autre personne dont vous ne vouliez pas me dire le nom par écrit.. " Le démon fit comme chez lui en s'asseyant derrière le bureau puis continua, " Je conçois bien que cela soit un très grand honneur d'être vue en ma compagnie mais, je n'apprécie guère les moyens détournés comme les vôtres, pour y parvenir."
L'hôte, mécontent de se sentir inviter de sa propre maison se renfrognât et ne savait que répondre, ses pensées s'embrouillèrent de nouveau et il se mit à douter. On ne doit pas marchander avec un démon, c'est ce qu'on lui avait conseillé, mais c'est trop tard maintenant.
" Les bals sont là pour s'amuser, j'ai songé que vous aimeriez surement vous divertir après notre entretien.."
" Vous songiez donc mal. " Quelques minutes de silences s'écoulèrent " Passons, de quoi le Clown peut bien avoir besoin de si secret pour passer par quelqu'un d'aussi peu important comme vous ? .. "
L'homme vexé d'une telle qualification hésita à répondre.
" Et bien disons qu'il ne sait pas vraiment de quoi il a besoin. Enfin il ne pense pas en avoir besoin mais, je suis certain que si. "
" Soyez plus clair. " Dit le brun qui commençait à penser qu'il s'était déplacé pour rien.
" Il ne le sait pas encore vraiment. Mais Maître Clown va surement avoir besoin de protection. Nous sommes au bord de la révolte, comme vous avez pus le constater.. "
Le démon eu un petit rictus.
" En sommes, si je comprends bien, ce qui est généralement le cas, vous voulez que je joue au chien de garde ? Très peu pour moi. " Il commença à se lever. " De plus je pense que votre cher Clown, s'il en ressentait le besoin viendrait directement a moi. "
" Ce n'est pas comme ça que j'appellerais ça. Vous devriez y réfléchir sérieusement tout de même.. Je ne vous ai même pas encore parler de l'autre personne." Le démon avait semblé se désintéresser de l'homme et commença à se diriger vers la porte.
" Et bien ? Attendez ! Vous seriez récompensé pour ce travail.. Regarder ! "
Il commençait à s'énerver d'être ignoré ainsi. L'hôte se dirigea rapidement de l'autre coté de la pièce et ouvrit un placard dont une petite masse roula sur le sol. Le démon sut avant même de regarder de quoi il s'agissait, il s'avança alors dans la direction de la petite masse et regarda son hôte qui lui dit :
" Ce n'est qu'un avant gout. Je vous assure que je vous trouverais les âmes les plus purs pour vous.. nourrir. " L'homme prononça ce dernier mot de manière étrange. Puis repris, heureux de voir le démon regarder avec intérêt l'enfant inerte qui traînait à ses pieds, il était vivant mais, drogué surement. " Bien sûr en compensation de tout cela, j'aimerais que vous glissiez quelque mot à mon sujet au Maître.." Il pensait qu'il avait réussi quand le démons planta ses yeux rouges dans les siens et le plaqua contre le mur avec force.
" Vous pensez vraiment pouvoir me tenir en laisse ?! Grosse erreur.. "
" A.. Arrêter, vous me faites mal." L'homme tentait de se débattre " Vous ne pouvez pas porter la main sur moi j'appartiens aux Answhish, une des plus vielles et renommées famille d'Artistes ! "
" Hm.. Parce que tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à foutre ?! Pauvre petit.. Toi qui à l'air si fier de tes origines tu ne pourra jamais rejoindre tes ancêtres. C'est de ton âme que je me nourrirais ce soir.. " A ces mots une grande terreur apparue dans les yeux de l'homme, il était finit c'était certain. Soudain la main du démon transperça sa poitrine. Il attendit qu'il rende son dernier souffle pour aspirer son âme tout entière avec lui et le corps se transforma en un tas de poussières auquel il tourna rapidement le dos en se dirigeant vers la sortie en prononçant " Ton âme a si mauvais goût.. "

De retour dans la salle de bal il sentit tout de suite sa présence. Le démon se figea, hésita. Puis d'un pas sur s'avança dans sa direction. Les dames murmuraient, critiquaient et regardaient nerveusement en pointant du doigt une direction. Les hommes regardaient, se taisaient et hochaient distraitement la tête pour ne pas énerver leur compagnes. Les regards trahissaient, on y décelait de la jalousie, de l'envie, du désir.
Le brun était arriver non loin du centre d'attention. Une jeune femme aux longs cheveux rouges, se tenait dos à lui. Elle portait une courte robe blanche et transparente, laissant apparaitre une grande partie de son corps. Un corset serrait sa taille et mettait en valeur sa poitrine.
L'orchestre entonna un nouvel air et la femme se retourna, elle planta ses yeux rouges sangs de démon dans ceux de son congénère. Elle entreprit une lente marche sensuelle vers le brun ne le quittant pas des yeux et une fois arrivée devant lui dit simplement :
" Hayden. "
" Opium. "
" Fait moi danser. " Cette demande ressemblait en tous points à un caprice. Pourtant, le démon s'exécuta, passant une main sur la taille d'Opium et entremêlant leurs doigts de l'autre. Il ferma les yeux en entamant un premier pas de danse. La démone demanda :
" Je ne vois pas notre hôte. Je ne le sens pas. Qu'en a tu fais ? "
" Ne pose pas la question alors que tu connais déjà la réponse.. "
Elle soupira.
" Qu'est ce qu'il voulait de si important alors ? "
" Faire de toi la petite chienne du Clown. " Hayden resta quelques secondes sans rien dire. " Je pense que cela t'aurait été comme un gant. " Un sourire sarcastique se dessina sur son visage.
" Peut être, peut être.. " Elle observait son visage, il n'avait toujours pas rouvert les yeux. Leur danse lente continuait, suivant un rythme bien différent de celui de la musique jouée. Opium se mit sur la pointe des pieds, rapprochant leur visage et effleurait délibérément les lèvres du brun
" Regarde moi.. " Dit-elle.
Le temps c'était arrêté dans la salle, tous les regards étaient vers eux. Comme il était incongrue, blasphématoire, de voir à ce genre de soirée deux personnes dansant si près l'un de l'autre, voilà ce qui aurait dû être leurs pensées. Mais, ce soir c'est de l'envie qui ressentent, l'envie de faire partie de cette bulle dans laquelle ces deux êtres semblent se trouver, les hommes donneraient tout pour être à la place du démon et les femmes pour celles de la démone. Ils dégagent quelque chose qui les fascinent, ils sont envoûtés par des émotions et sentiments qui ne sont pas les leurs. Ils ressentent ceux des deux démons, qui ont bien du mal à se contenir.
" Je n'ai pas besoin de te voir. " Rétorqua-t-il en souriant doucement en sentant le contact de ses lèvres chaudes sur les siennes.
Opium posa la main qu'il ne tenait pas sur son torse.
" Je suis sûre que tu adorerais ça. "
" Surement. "
" Alors, pourquoi ? "
" Le simple plaisir de ne pas te montrer ce que tu veux y voir. "
" Tu n'as pas besoin de les ouvrir pour ça. . "
Le démon faisait doucement courir ses lèvres le long de sa joue.
" Tu doutes. " Il souriait, satisfait.
" ... Non. Je te connais trop bien. "
" Tu crois que tu me connais. "
La démone fit remonter sa main doucement jusque dans son cou et mordit doucement la lèvre inférieure du brun.
" Ça fait combien de temps, que tu ne t'es pas nourri.. Convenablement ? Tes lèvres ont mauvais goût. "
" Hum, ce n'est pas l'avis de tout le monde.. "
" Tu sais que j'ai raison. "
" Et tu sais que tu aimes ce mauvais goût, c'est ça qui te plait le plus, au fond. "
" Ça n'a jamais été comme ça. " Ils avaient arrêtés de danser. Opium collait son corps à celui du démon. Ses lèvres entrouvertes, esquissait un sourire. A chaque mots prononcés, elles frôlaient celles d'Hayden. Elle était sur d'elle.
" Les miennes ont bon goût et en plus elles te nourriront.. "
" Je n'en veux pas.. Je ne te veux pas. "
" Tu mens. "
" Pense ce que tu veux. " Il souriait fièrement. La musique venait de s'arrêter et il commença à se détacher de la démone. Le brun passa une main dans ses cheveux et se retourna. Les yeux, toujours inlassablement fermés.
" Au plaisir, Opium.. " Il susurra son prénom.
" Tu m'énerve, je te déteste. " Murmura-t-elle, en sachant bien que même déjà de l'autre coté de la salle, il l'entendait.
" Au moins nous ressentons la même chose. " a-il répondus d'un ton arrogant en quittant la salle de bal.
A l'extérieur, quelques rues plus loin, dans une sombre ruelle Hayden est adossé à un mur. Il ouvre les yeux, à l'intérieur brille une lueur qui n'a rien d'humain, ils sont dilatés par le désir. Il frappa dans le mur d'en face avec son poing qui se fissura, en colère contre lui même et contre elle. Il n'arrivait pas à en vouloir une autre. Le démon se remémorait le goût de ses lèvres, son âme.. Qu'il aurait pu encore gouter ce soir. Et il frappa de nouveau, irrité d'avoir éprouvé des regrets.